Journal du canton de Fribourg, 17 agosto 1832 IIIF issue linkvoirs envers la Confédération qu'il a ju... [ARTICLE]

voirs envers la Confédération qu il a juré de remplir , el en est responsable . 3 . Les Elals qui ne sont pas représentés acluellemenl dans la Dièle sont sommés d envoyer leurs députés à la Diète .

4- Le présenl arrêté sera porlé par une proclamation à la connaissance de toute la Confédération . 5 . Le Directoire esl chargé de lexécution du présent arrêté . Donné à Zurich , le 12 Août i 833 . LA DIèTE rÉnÉnAT . E .

( Suivent les signatures . )

PROCLAMATION . La Diète fédérale au peuple Suisse . Confédérés ! Lorsque la paix du pays a été troublée dune manière violente , il y a peu de jours , dans les cantons de Schwilz ct de Bâle , le premier devoir de la Dièle était avant tout de prendre les mesures nécessaires pour rétablir dans ces parlics de la

Confédération la tranquillité troublée . La Diète a rempli celle première obligation . Les soldats suisses out répondu avec joie à l appel de la patrie . C est à la prompte intervention de lautorité fédérale , à la fidélité à ses devoirs ct au zèle dans le service des troupes levées , que doit le peuple Suisse que le premier but des mesures ordonnées «« le rétablissement de la paix du pays »> a été atteint .

Mais la Diète ne peut pas s arrêter là . La situation actuelle de la patrie lui impose aujourdhui le devoir de veiller à ce que le droit , la paix et l ordre « oient assurés dans toute la Confédération dune manière durable . Cela n est pas possible aussi long-tems que quelques cantons restent vis-à-vis de la Dièle dans une position qui est contraire au Pacte fédéral j Depuis long-tems déjà l ami de la pairie a vu avec des profonds regrets , comment quelques étais refusaient avec obsti

nation denvoyer , ainsi que le Pacte fédéral le leur commande , des députés à la Diète et quils en venaient même jusquà conclure une alliance qui esl contraire aux dispositions du pacte fédéral de 1815 . Cet élat de division intérieure ne doit pas continuer plus long-tems dans la Confédération ; le sens clair cl l espril du Pacte existant lc demande , la sûrelé intérieure de la pairie le commande , lhonneur de la nation Suisse vis-à-vis de létran

ger lexige / La D . ele a la ferme volonté de mellre enfin un terme à ce dép lorable élat ; elle compte sur l assistance el lc concours énergique de tous les confédérés bien pensans Elle vient donc-de décréter : que lallianrc de quelques cantons connue sous le nom de « conférence de Sarnen » devra êlre dissoute et que lous les états absens dans ce moment seront sommés de se faire représenter par des députés au sein de la Diète . Tout refus de répondre à cet appel , toute participation

ultérieure a une telle association seront considérés par la Diele comme une viola lion des devoirs envers la Confédéralion quils ont juré d accomplir , el elle prendra le cas échéant , toutes les résolutions ultérieures , que pourront exiger de lui le Pacle et la sûreté de la pairie .

Confédérés des Elals , qui ne sont pas représentés actuellement dans la Diète , ne repoussez pas celle sommation sérieuse mais faite dans une bonne intention ! Ne restez pas séparés plus long-tems de vos confédérés ! Réunissez-vous avec eux ici où vous serez reçus en amis cl confédérés . Vous , nos frères des , états dUri , Schwilz el Unterwaldeu en particulier . Soa-

0 = gez que vos ancêtres ont acquis la liberté par des grands efforts dénergie ct de force , ct quil s agit maintenant de conserver pour tous cet héritage de vos pères . Recevez dans le sein de vos frères confédérés qui ne deman

dent que le rétablissement et le raffermissement dans toute la Confédéralion de cet élal de droit , de paix et d ordre légal que réclament impérieusement la prospérité , la liberté et lindépendance de notre commune pairie . Donné à Zurich lc 12 août i 833 .

LA DIèTE EéDéRALE ; en son nom : Le bourguemaître en charge du canton de Zurich ,. Directoire fédéral ; président de la Diète , JEAN JACQUES HESS .

Le chancelier de la Confédération , AMRQYM

ETRANGER . FRANCE . On écrit de Bade , en date du 8 août , que le roi de Wurtemberg est parti de celle ville précipitamment , par suite des évènemens de la Suisse qui causent une grande agitation en Allemagne . On ajoute quil est fortement question d une intervention

armée et prompte pour rétabli r la paix en Suisse , déjà même on annonce que des ordres émanés de la dièle germanique ont été donnés , et que leur effet sera immédiat . Le moment paraît donc venu où nous pourrons apprécier à leur juste valeur les paroles du Journal des Débats qui a déclaré que le gouvernement français ne souffrirait pas celle intervention . ( Constitutionnel . )

— Un autre journal , le Moniteur du commerce , combat ces bruils dintervention étrangère ; voici comme il s exprime : « C est en vain que les canlons dissidens s adresseraient à lAutriche ct à la Prusse pour en obtenir l appui . Il esl douteux au moins qu elles conseil lissent à le leur prêter , conlre le vœu énergiquement exprimé de la presque totalité de la Suisse ,

voeu justement respecté par la France , et qui n aurait plus qu à le faire respecter aussi par les puissances qui ne craindraient pas de le méconnaître j Non , • lAutriche , malgré le sentiment sympathique qui peut lui faire désirer le triom phe d un principe auquel elle sacrifie elle-même , nira pas s aventurer dans une lulle de famille où clic serait sûre de rencontrer alors la France , qui sympathise aussi avec le principe contraire .

« La Prusse , qui a tant dintérêt à conserver son repos , et de pourvoir dans le calme de la paix a sa lente , mais sage , mais sûre émancipation , nira pas commettre aussi son avenir de liberté dans une protection inutile el dangereuse Celle qui lui appartient sur la principauté de Neuchâlel se réduira toujours a y éviter la perturbation , à y maintenir lindépendance ; niais la Prusse ne veut pas et ne peu ! pas vouloir plus « Généreux herceaux de la liberté helvétique , Uri , Schivitz ,

Unterwaldeu , ne répudiez pas celle noble origine ! Soyez dignes de vous-mêmes cl du pays que vous délivrâtes de la plus cruelle dominalion ! Et loi , ville de Râle , toi , qui ne dois aspirer quà jouir en paix de la splendeur ; Neuchâlel , toi , sa sœur en richesse , abjurez cet espril de vanité qui blesse plus que la fortune . Voyez des frères dignes de vous dans ces cantons où

fleurissent la force , le courage , les vertus , les vertus que leur excès seul vous fait craindre . Mais le vrai moyen de les rendre à eux-mêmes , est de leur témoigner de la confiance , de laffection . Gardez-vous surtout d aucune influence extérieure ; que l esprit de la famille vous anime : même dans ses égaremens il n oublie jamais son ori gine . Malheur , cent fois malheur à vous si vous invoquczj étranecr . » F .-L . Piller , imprimeur ..

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