Gazette de Berne, 14. September 1796 IIIF issue link-D'ANSPACH, Ie ? Septembre. . »> [ARTICLE]

-DANSPACH , Ie _? Septembre . . _»>

II paroit que la fin de la campagne aktuelle ne _Fsra pas plus heureuFe pour les Franqois ¦ , que celle de l annee derniere . Nous venons d apprendre la nouvelse d une victoire remportee par l archiduc , & nous pöuvons d autant moins en douter , que , depuis les hauteurs qui bordent cette ville , on a entendu dans se lointain , pendanr toute la journee de samedi , une canonnade effroyable . Voici les details qui nous

parviennent en ce moment : „ Samedi , 3 du courant , il s est donne pres de Wurtzbourg une bataille tres-opi-niätre . L affaire a commence ä 6 heures du matin , & a dure jusquä 4 heures du soir . Ce sont les Franqois qui ont com > _ mence l attaque . Les Autrichiens furent _dabjrd repousses ; mais des renforts ärrives ä propos & ies hgjiiles manceuvres de larchiduc firent changer les affaires de face ; Sc , apres se plus opiniätre resistance , la victoire fe declara completterhent pour les Autrichiens .

„ Samedi sost , Ies Franqois fe fron- - voient repousses de 4 lieues , 8 c l on eontinuoit de les poursoivre . Le terrein etoit jonche de leurs morts : on en ignöre encore le nombre ; mais on leur a fait 7 mille prisonniers , parmi _lefquels fe trauven _* le gen . Bernadotte & plusieurs comaiiiHalres du directoire . On leur a repris _tbtfi tes les cöntributions , les produits des requisitions & des pillages , enfin , tout l argent quils avoient deja fait parveriir a Wertheim , pour de-lä l _envoyer en 1 France .

„ D manche matin , 4 de ce mois , Ia Citadelle de Wurtzbourg a capituse , & l on y a fast 500 prisonniers . Tous les paysansdu pays s arment comme ils peuvent , & se reunissent aux Autrichiens pour eourirsos aux Franqois : ilsegorgent , ou pendent tous ceux quils rencontrent . La soret de Spessard , situee entre AFchaf- \ _fenbourg , & Wurtzbourg , eft pkine de tristes monumens de la vengeance populaire . Les cceurs sont d autant plus ulceres , quä la soite des armees franeoife « il y a un grand nombre de soi-disan s volontaires , qui commettent Ies plus grands

exCes ; & qu independamment des pillages , cöntributions & viols quils sc sont permis par-tout , ils ont egorge dans Bamberg & en d autres lieux de foibses enfans , parce que ses peres & meres ne _poüvoient leur donner tout l argent quils exigeoient . On dit que le traite entre se duc de Wurtemberg 8 c la France n est pas encore ratifie par ce prinee . La ville de Nurenberg , qui s etoit Offerte depuis 15 jours au roi de Prusse , a enfin ete acceptee : les troupes prussiennes en ont pris possession , & hier il y a eu grande / ete ä ce fujet .

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