Gazette du Valais, 8. Januar 1921 IIIF issue linkQanfon du Valais [ARTICLE]

Qanfon du Valais

2 . Districts de Viège et Rarogne : Burgener Francis . 3 . District de Loèche : Mengis Léon . 4 . District de Sierre : Germanier Mce . 5 . District de Sion : Sidler Alphonse . 6 . Districts dHérens et Conthey : Rieder Jean . 7 . District de Martigny , y compris les communes de Finhaut , Salvan , Vernayaz et Dorénaz : Troillet Louis . 8 . District dEntremont : Joris Cyr . 9 . District de Monthey , y compris les autres communes du district de St-Mau-rice : de Courten Erasme . Les juges instructeurs sacrifiés sont MM . Franz de Riedmatten ( Conches ) .

Alphonse de Sépibus ( Moerel ) , César Gross ( St-Maurice ) . IM . Léo Mengis , qui présidait le Tribunal de Rarogne supprimé , est placé à la tête de celui de Loèche , le titulaire de ce dernier , M . Raymond Loretan , labandonne pour conserver ainsi ses mandats de député au Gd Conseil et au Conseil des Etats . MM . les députés Défayes et Graven , juges cantonaux , Francis Burgener , Mengis , Cyrille Joris et Erasme de Courten , qui conservent leurs fonctions de juges instructeurs ne siégeront plus au Grand Conseil . M . Joris devra être remplacé également comme secrétaire de lAssemblée législative , poste quil détenait depuis de nombreuses années .

Association cantonale valai sanne de sryninastiane .

Activité en 1920 et Programme pour 1921 . On écrit à la Gazette du Valais : Les délégués des sections valaisannes de gymnastique , réunis en assemblée à Sion sous la présidence de M . Albanoi Fama , ont passé en revue les différentes manifestations de notre activité gymnastique en 1920 : A part les cours de moniteurs , régulièrement organisés , l année débute par un concours d athlétisme avec championnat de lutte , à Monthey , le 2 Mai ; 140 gymnastes y prennent part . Un mois plus tard , le 6 Juin , la section de Saxon organisait à son tour une fête valaisanne de lutte à laquelle 96 lutteurs participent . Au cours de l année , deux sections , Sion et Monthey , inaugurent leur nouveau drapeau et saisissent l occasion pour exécuter , en public des tra u vaux ovmnasiiaues : le 12 sentembre .

les gymnastes des sections de Sierre et environs se réunissent dans un concours de classement ; le 13 Octobre les sections du Haut ( de Sion à Brigue ) organisent une course régionale avec concours individuels et de sections . Moins favorisées par les circonstances , les sections du Bas se voient obligés d y renoncer à cause des mesures prises contre la fièvre aphteuse ; la journée cantonale des individuels subit le même sort . A part ces manifestations valaisannes , une section ( Viège ) participe à la fête de Lugano et y obtient un bon rang . Huit gymnastes valaisans sont invités à la fête cantonale vaudoise à Nyon ; ils s y classent très bien et cinq d entr eux rentrent avec une couronne . Ainsi se résume l activité de notre association en 1920 . L année qui commence promet , si rien ne s y oppose , une activité olus féconde

Les manifestations organisées pendant la guerre nétaient que des journées cantonales , la rotation régulière des fêtes cantonales suspendues depuis 1913 reprendra et Sierre , qui était sur les rangs depuis ce moment-là , main- ^•• U » ^ w-: v ; ï ;_; « . » . *; ioew / Kî 3 OT 1 ^^ ma soeur . « Oui , c est un papillon , un lutin ¦ • . et aussi un tyran que ceite chère créature . Si iu savais quel ordre elle m a donné à mon départ ! — Un ordre , à vous , mon père ? — Eh ! oui , nous en sommes là ; mais il faudra bien quelle prenne son parti des choses impossibles . Je ne suis pas uu tyran , moi , et ne puis m opposer à rien de ce qui doit faire ton bonheur . » Evidemment , cet ordre dAminé me concernait ; mais je nosai demander en quoi il consistait . Mon père et moi , nous nous regardions avec quelque gêne . Malgré notre étroite parenté , nous étions des étrangers l un pour l autre . Je ne devinais pas à quoi il faisait allusion en promettant de respecter mon bonheur , et , de son côté , il cherchait à quoi je pouvais penser . Il crut comprendre ce qui me donnait un air piteux et tira un portefeuille de sa poche . « J ai aussi le tien , regarde plutôt , » me

Quelle horrible photographie , et comme elle méritait détre reléguée dans le compartiment le plus caché de ce porte-cartes ! J avais neuf ans sur ce portrait ; j y faisais la grimace ; j y étais mal posée- Le tout était cVttnr . ryrtr \ rt \ . r . A , __( Tr ___ - ii

tient ses droits et veut bien organiser en 1921 la fête cantonale . L assemblée décide que cette manifestation aura lieu 15 jours avant la fête romande ; celleci étant fixée au 17 juillet prochain , à Lausanne , la fête de Sierre aura donc lieu le dimanche 3 juillet . Le programme de travail sera celui de la fête romande , ce qui permettra aux sections de sentraîner simultanément pour . les deux concours . L assemblée apprend ensuite avec plaisir que le Département de lIntérieur a porté de trois à cinq cents francs le subside annuel quil accorde à notre association ; elle accepte les comptes de

1920 , désigne la section de Champéry vérificatrice pour 1921 , charge le comité de choisir le jury après consultation des sections , décide la création dun journal et lachat d une bannière cantonale . A cet effet , elle désigne une commission chargée de choisir le drapeau et de trouver les moyens financiers ; elle décide en outre , pour faire face aux dépenses toujours plus élevées de porter la cotisation de 1 fr . 30 à 1 fr . 60 par membre , puis , par acclamation , elle décerne aux membres suivants le titre de vétéran cantonal : M . Emile Boll , à Sion , après 39 ans d activité ; M . Got . Graf , à Sierre , après 35 ans , et , M . Constant Kohler , à Saxon , après 30 ans

Un châtiment mérité . . Tous nos lecteurs ont encore présent à la mémoire le crime affreux qui ensanglanta , il y a une année et plus , la commune de Chamoson . Le jeune Roduit , catholique et conservateur , tombait , victime de ses convictions politiques , sous les coups de lâches assassins . Les débats de cette sensationnelle affaire se sont déroulés lundi et mardi devant le Tribunal de Conthey , sous la présidence de M . le juge instructeur Rieder . Le ministère public était représenté par M . lavocat Delaloye , dArrlnn In famille rte la victime était- as

sistée de MM . les avocats Evéquoz et C . Pitteloud , de Sion . Les assassins étaient défendus par les avocats Crittin et Gros , de Martigny . Les débats furent émouvants et jamais peut-être léloquence de M . l avocat Evéquoz , ce maître du barreau valaisan , ne trouva des accents plus vengeurs qu en stigmatisant ce crime , un des plus odieux de nos annales judiciaires . M . l avocat Pitteloud se distingua aussi par sa chaude éloquence . En dépit des efforts de leurs défenseurs , le verdict que l opinion publique attendait fut rendu comme suit : R . et B . sont condamnés à 8 années de prison et F . à 2 années de la même oeine

Telle est lépilogue de cette navrante affaire qui a coûté la vie à un jeune conservateur plein de promesses . Et pourtant son seul crime était dêtre fidèle à des traditions qui sont un honneur pour nous tous . En terminant ce succinct compterendu , nous saluons encore la mémoire de ce soldat de notre parti , tombé au ehamn Hhnnneur

Un drame à Amsteg . Le jour de lAn , le Valaisan Albert Ruppen , âgé de 32 ans , originaire de Saas , est tombé d une paroi de rochers à la Bristenstrasse , près dAmsteg . Il a été relevé avec de graves blessures et a succombé pendant son transfert à ^ ,. ^ - _ i .. p . ¥ ^ 3 g a ^ 5 ^ _ » j ~^^^ « Ah ! que je suis laide !» Ce cri méchappa malgré moi avec une sincérité qui fit sourire mon père . « Et M . de Capmont qui prétend que je ressemble à ma soeur . Quelle flatterie pour moi ! Quelle injure pour Aminé ! — Tu exagères . Vos traits ont dtes rapports , mais ils sont plus fermes chez toi . Ta physionomie est d une personne sérieuse ; celle d Aminé , d une charmante enfant qui ne sera peut-être jamais qu une enfant . » Un domestique des Effraies parut à 1 entrée du verger , conduit vers nous par Jacquette . Il donna un billet à mon père , qui lui mt anrpc l avnir lu .

« Vous ferez porter ma valise chez M . Semalens , et vous direz à M . le baron que jirai demain aux Effraies après mon déjeuner ... Tu las deviné , Anna , » reprit mon père quand ils eurent disparu , « j ai mes grandes entrées , et , puisquil en est ainsi , je vais me donner la fête de descendre à Mon serrou et d aller frapper à la maison de la place en te donnant le bras . » En route , notre causerie effleura bien d ; sujets . Mon père faisait une exploraiion , un voyage de découvertes dans mon caractère et mes goûts . Je m y prêtais . Je trouvais trè doux dêtre l objet d une telle attenion . Mais , sil ni _* f . Tf _ i _ l __ , i _? 1 nh ^ erva _ A __ . __ . _ - > l et ip re

lhôpital . Des compagnons lavaient retiré de la Reuss . On a arrêté quatre ouvriers des usinesélectriques dAmsteg , soupçonnés # d avoir causé la mort de Ruppen . Ce-lui-ci et son beau-frère rentraient à Amsteg après minuit lorsquils furent attaqués par quatre hommes armés de gourdins . Ruppen , qui avait pris la fuite , après avoir vu tomber son beaufrère dans la Reuss , se croyant poursuivi , trompé par l obscurité , ségara et tomba du haut des rochers . Son beau-frère , qu on put retirer blessé de la Reuss , est soigné à linfirmerie dAmsteg . Simple constatation . On écrit à la Gazette du Valais : A la suite des débats qui eurent lieu au Grand Conseil , dans la session de novembre , nous avons mis au défi MM . les Députés Walpen et F . Burgener de maintenir et de prouver dans la presse les chiffres exagérés et étalés devant le Gran ri _ T _ rvnisei 1

En guise de réponse , ces Messieurs ont publié , dans le Briger Anzeiger et le Walliser Bote un long article filandreux que les dits organes ont dû servir par trois rations , sans doute pour ménager l estomac de leurs lecteurs . Nulle trace cle chiffres aussi grandiloquents que faux et mensongers qui furent exposés au Grand Conseil . Edifiés sur la bonne foi de ces messieurs , nous laissons au public le soin de qualifier de tels procédés comme ils le méritent . Fédération valaisanne des Producteurs de lait . La Direction . Inutile de dire que nous ninsérons cette communication quà titre documentaire , et nous en laissons foute la responsabilité aux signataires . —n—-f H Pawl Bey , avocat stag . Nous apprenons avec une émotion aussi légitime que douloureuse , la mort presque subite d un jeune homme qui donnait les plus belles espérances et à qui souriait l avenir : M . Paul Rey , avocat-stafnaire à Sion et fils de M

Laurent Rey , directeur de notre Banque cantonale . Le très regretté défunt , emporté la nuit dernière par une appendicite aiguë , à lâge de 24 ans seulement , jouissait de lestime et de la sympathie de tous ceux qui le connaissaient , car il était exemplaire à tous égards , d un commerce des plus agréable , d une parfaite aménité de caractère et d une angélique piété . Sa famille ne pouvait être frappée aussi inopinément dans ses chères affections par un deuil plus cruel . Aussi chacun prendra--t-il part à son chagrin d autant plus profond que rien ne le faisait prévoir . Que son entourage et en particulier le père si respectable et si digne de cet excellent jeune homme reçoivent ici l expression de nos plus vives et douloureuses condoléances à l occasion de la perte cruelle quil a plue à Dieu de leur infliger de nouveau après dautres également sensibles . Ils trouveront , nous n en doutons pas , dans les sentiments Si profondément chrétiens qui les animent , une consolation et un réconfort à la pensée que le cher disparu laisse à tous le meilleur souvenir . X . P . S . — M . Paul Rey sera enseveli dimanche à Monthev

marquai que tous ses éloges finissaient par ces mots énigmatiques : « Et tout cela pour être enfoui à Montserrou ! » C était donc une simple visite que mon père me faisait ? « Je ne connaîtrai jamais Aminé ? s Je n osai formuler que cette seconde question . « Si tu la connaîtras , » me dit-il . « Tes parents ont manoeuvré à merveille , mais jai droit à une revanche . — -, Oh ! une revanche très courtoise , — car , après tout , ils tont arrangé une vie dont tu te déclares satisfaite , et je ne dois pas me plaindre là où tu es contente . iMa revanche sera d acheter le château des Tillièrest qui est à vendre depuis cinq ans sans trouver acheteur . J y passerai tous les ans quelques mois dans la belle saison ; tu pourras me permettre alors d être ton père dans toute l acception du terme . Tu verras fa soeur , et mon bonheur de famille sera complet , ce quil n a pas été jusquà ce jour . » Il y avait encore des obscurités dans ce discours de mon père ; mais je ne pus les éclaircir . Nous étions arrivés sur la grande place , et , après m avoir saluée , chaque passant se retournait pour dévisager 1 étranger auquel je donnais le bras . / _ l et . iLt . rr )

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