Gazette du Valais, 8 octobre 1908 
— Oanfen eu Valais [ARTICLE]
Oanfen eu Valais
Décisions du Conseil dEtat M . François Luyet , conseiller à Savièze , est nommé cantonnier pour la deuxième section de la route du Sanetch , cantonnement iRouima-Zam-botte . * Il est accordé à l administration de Martigny-Ville l autorisation détablir xme canalisation d eau sous la Chaussée de la route du St-Bernard , du pont de la Croix à 150 mètres en amont du Broceard aux conditions fixées par le Département des Travaux publics . * Le Conseil dEtat , ayant reçu me en don de MVeuve Laga , & Saxon , des portraits à lhuile du chanoine Rion et de lingénieur Venetz , le pro « pagateur de la théorie des glaciers , en accusera réception avec remercîments . —o—-7 Lorganisation commerciale __!_(* l _ n vAn _ -a Aima tfmammt . a
Réponse à M . Oscar Perrollaz . De notre côté nous avons également lu avec plaisir les observations que M . Oscar Perrollaz a cru devoir publier au sujet de notre article paru dans la Gazette du 17 septembre passé , concernant : « L organisation commerciale de la vente des fruits » . Noos n avons regretté qu une cfapse , c est que M . Perrollaz se fût trouvé seul pour entrer en lice dans la discussion d une question qui , à notre faible avis du moins , esjt dimportance très grande pour le centre d » Valais . Nous avons attendu , pour revenir sur Ot ? sujet , de lire peut-être l opinion de quelquautre personne compétente essaye , mais , comme soeur Anne , ne voyant rien venir , nous devons bien , avec mm seuls moyens , reprendre la partie ieonw . eeeée , espérant que si nos idées ne pré
valent pas aujourdhui même , elles pourront tout de même quelque peu contribuer au bien et au sain développement de l arboriculture de notre cher pays . Mais pour cela il n est pas de trop du concours bienveillant et désintéressé de tout le monde ; cependant la manière dont M . Perrollaz résume dans sa réponse notre premier article est plus enfantine qu « ingénieuse et profonde » . Comme si , soit en théorie , soit en pratique même , ne vous en déplaise , nous ne savions pas qu un syndicat du jour au lendemain dût changer la face des choses et que , sans autre , l ouverture d un bureau de vente avec à la tête un directeur , parfois sans pratique ni théorie , fût le salut de nos vergers et jardins . Mais malgré cela , « toute réflexion faite » , nous n avions pas attendu à ce jour pour le faire , nous croyons quand même que ce soit là le moyen lr plus sûr et le plus efficace pour résoudre la question . En effet si nous voulons améliorer vraiment la culture fruitière en
Valais , oe sera par l effort commun qu on y arrivera le plus sûrement . Du jour où à Sion où ailleurs on aura un syndicat , ne recevant que les arbres de bonnes variétés ( notez que nous ne disons pas les propriétaires ) selon le même principe de la nouvelle association vinicole de Sion , leurs propriétaires chercheront à éliminer rapidement les autres inférieurs pour les remplacer par de bons sujets quils pourront inscrire au syndicat , tandis que maintenant il y a toujours un marchand moins exigeant pour accepter les mauvais produits , qu un autre peut avoir refusés . Ne croyez-vous pas que cela se passe ainsi actuellement et que cela changerait bientôt lorsquil n y aurait plus les marchands seuls pour guider les producteurs , mais que ceux-ci seraient ligués pour Améliorer , non seulement leur commerce , mais aussi la technique de leur Dro
duction . Nous pourrions vous citer à ce sujet les résultats obtenus dans la province de Finance , eu Italie , ppur la production du raisin de table . Cette province qui est une des plus fortes exportatrices dItalie , avait -auparavant jes variétés de raisins les plus diverses , et ce n est que depuis la fondation des syndicats de viticulteurs pour la vente directe quelles ont été limitéeg aijx deux qu trois iî } # illeures et de plus de valeur . iSi , au reste , yous aviez la pratique des syndicats , vous sauriez que ceuxci agissent merveilleusemen t dune façon éducative également , et les nombreuses plaies dont vous vous plaignez , à juste titre , — fions sommes les premiers h le reconnaître - ** , et qui embarassent votre commerce , ne tarderaient pas à s assainir et ee serait bénéfice , nou pas de lintermédiaire , que selon nous il faut éliminer autant que possible , mais du pronnniûnr li-iï-Tv-ip-mp
La conquête des marchés est des plus difficiles , nous dites-vous . Certes oui , seulement un syndicat bien organisé n y arrivera-t-il pas mieux que tous ces marchands qui , en fait de débouchés , ne connaissent que le marché de ^ evey g \\ de la Chaux de Fonds , Èien détonnant , n ^^ yec un pareil système . « Jes marchés ¦ tibépriquement les moins favorisés se trouvent souvent les plus encombrés . » DïiantrP HT ! / lirpp + PTIV A , a nirnrttnai- o-i-n
ru à se débrouiller et si ailleurs on en est capable , pourquoi ne le seraiton pas chez nous , sans prétendre être « uniques en Europe » . Et la lutte contre les insectes qui ravagent , tarentnos fruits , ne serait-elle pas plus facile en commun que maintenant ; quelle force n aurait pas un syndicat pour demander de nos pouvoirs supérieurs les prescriptions nécessaires à ce sujet . Et la question des transports par chemins de fer , si pitoyables en Suisse sous ce rapport ? Les agriculteurs groupes sauraient se faire entendre , tandis que tout seul , est-ce qu on ne vous écoutera jamais à Berne ? Et pour les emballages , exécrables en Valais , même parmi ceux primés ou seulement en montre à toutes nos expositions ambulantes , dites , ne croyez-vous pas encore quun syndicat seul pourra se procurer le personnel nécessaire et le payer en conséquence ? Et l utilisation des déchets , des fruits tarés , véreux , leur » séchage , etc ., tout cela demande des installations coûteuses , mais qui ensuite rap
portent ; seulement il faut les faire eu commun . Maintenant , que de choses se perdent par défaut d organisation ! Et linstallation des fruitiers , etc Vous voyez , Monsieur , que nous savons aussi comprendre la complexité de ] a question et nous aurions encore beaucoup , beaucoup à ajouter , seulement il faut bien commencer par un bout et ne pas tout vouloir dun coup , ni aller trop en grand au début . Nous en savons , et vous aussi peut-être , qui se mordent les doigts d avoir voulu le faire ! Mettons bien dans lidée de nos agriculteurs quils doivent s unir et petit à petit nous arriverons bien , mais pas d emportement pour le moment ! Et encore une chose : lidée de la réunion des producteurs ne semble pas trop vous plaire , mais alors que dites-vous de ces marchands , — oh ! lhistoire n est pas vieille , elle date de 2 Vu mois à peine — , qui s entendent pour baisser artificiellement les prix , comme cela eût lieu dans le courant de cet été pour les abricots à Saxon . VOUS savez sans rînn + A minny
que nous que les prix des abricots ne se sont relevés que par l apparition sur la place d un marchand de Genève qui ne faisait pas partie de Î 0 , petite combinaison ! Aussi il est fort compréhensible que , si lon vient parler démancipation du producteur de l onéreuse tutelle des intermédiaires , cela choque quelques uns , mais pour cela lidée n en est pas mauvaise forcément . Que voulez-vous , on ne peut pas contenter tout le monde ; nous essayons dans la modeste sphère de notre activité de faire notre possible pour lintérêt qénéral , et si nos considérations pèchent P & r Jeur unique valeur théorique , ee que cependant nous vous contestons , elles nont pas lintérêt particulier pour motif . Tout cela dit sans la moindre rancune , entre amis aui pensent que de leur discussion ouverte dans ces colonnes , les arboriculteurs pourront trouver quelques indications pratiqua et peujcgtre aussi quelque profit . D r H . Wuilloud , B . Kuriger , Francis de Gendre , prof . P .-S . — A la sifjtdp noJ . re premier article une corresiWi ^ ^ ia . Ti ™» m »
Valais au Courrier de la Côte , reproduite ensuite dans la Gazette de Lausanne et le Courrier de Genève annonçait qu on cherchait à créer en Valais un trust des pommes . -Si cest nous que lon vise dans cette correspondance , la personne qui l a faite n a tout . simplement rien compris à ce que nous disions . Les sussignés . —o—-Compromis signé . En vertu des pouvoirs conférés au Comité conservateur bas-valaisan par lassemblée de Martigny , et ensuite du vote émis dimanche par lassemblée radicale , réunie également à Martigny , le compromis a été signé , en cette même- ville , lundi 5 courant , par les comités respectifs des deux partis . —o—-lies conservateurs liant-va-laifanna .
Les conservateurs haut-valaisans • ont eu une réunion , dimanche , à Brigue , dans laquelle on s est occupé des prochaines élections au Conseil national . L assemblée a pris , avec regret , acte de la démission irrévocable de ( M . le D r Gustave Loretan , qui avait pendant une longue série d années , soit durant 23 ans , représenté avec distinction le Valais iau sein des Chambres fédérales , au Conseil des Etats d abord , puis au Conseil national . M . le D r Loretan décline une ré élection ponr motifs de santé . jSon successeur na pas encore été désigné . On parle des candidatures probables de M . Jules Zen-Ruffinen , ancien Conseiller dEtat , de Loècihe , et de M . Charles de Preux , ancien Conseiller aux Etats , de Sierre . Une ( nouvelle réunion qui se tiendra à Brigue , dimanche prochain , arrêters , la candidature définitive . Par fwnfrp 1 n _ 5 . 5 pm . KlAO n i-Tppirlp Aa
reporter 1 comme candidats , dans le 46 mB arrondissement , les trois conseillers nationaux sortants : MM . Jos & nh Kuntschen . président du Conseil dEtat , à Sion ; Raymond Eve onoz . à Sion , et D r Alexandre Seiler , à Brigue , —o ^ Lécole dagrienltnre dEcône . Un rapport de la Direction de PEcole d agriculture dEcône , adressé au Département de lIntérieur , pour l année 1907 , vient de sortir de presse . Ce rapport technique , détaillé , nembrasse pas moins de cinquante liages et denombreux tableaux . H prouive à lévidence ^ oue snms la , di
rection technique de M . Francis de Gendre , agronome de compétence incontestée , cet établissement continue h se développer de façon réjouissante . Ecole d une utilité évidente , de toute nécessité même , elle contribue puissamment , par son précieux enseignement et la formation de jeunes agriculteurs instruits et travailleurs , au progrès de toutes les branches de l agriculture en Valais . Tous ceux qui sintéressent anx questions agricoles , dans tous les domaines , agriculture , viticulture , arboriculture apiculture , culture maraîchère , élevage du bétail , etc ., liront avec fruit cet excellent rapport livra à limpression par les soins , du Bf nnrfpiinont rlp 1 Tntmin ™ .
Petites nouvelles * Sous les auspices de la section cantonale de l association populaire catholique , commencera jeudi proch ., 15 octobre , au collège de Brigue , une Qpriû rlp nnn ^ nr-O-npoc . c-pil y » r _ ,-in __ . G / 1-